Loup

Loup

mercredi 18 décembre 2013

Merry Christmas 2013 and Happy New Year 2014

Ella Wheeler Wilcox (journaliste et poète US, 1850-1919)
"A Golden Day"

Sapin bois recouvert de peintures acryliques, différents stickers.

The subtle beauty of this day
Hangs o'er me like a fairy spell,
And care and grief have flown away,
And every breeze sings, "all is well."
[...]
 
[...]
The past -- what matters it to me ?
The pain it gave has passed away
The future -- that I cannot see !
I care for nothing save today --
This is a respite from all care,
And trouble flies -- I know not where.
 
Go on, oh noisy, restless life !
[...]
The day wraps round me like a spell
And every breeze sings, "All is well."
 
 
Carrousels-boîtes avec carton ondulé et de récup (dont boîtes à fromage), stickers divers.
Citations
 
Festoyez, et votre maison sera bondée ; jeunez, et les gens passeront leur chemin.
 
Réjouissez-vous, et les gens rechercheront votre compagnie ; ayez de la peine, et ils se détourneront de vous. Ils veulent prendre part à tous vos plaisirs, mais ils n'ont pas besoin de vos malheurs.
 
La sagesse des anciens
 

samedi 30 novembre 2013

A la conquête du Pôle Nord

Espagnols, Portugais, Anglais, et Hollandais ont été les premiers à rechercher un passage par les mers en Arctique pour rejoindre la Chine.
Aquarelle.
 
Le Groenland, l'Amérique du Nord, la Scandinavie leur ont réservé bien des obstacles et des désillusions pendant des siècles. Dans les années 1570-1580, ils découvrirent les Inuits et leur environnement. Ils furent remplacés par les Russes dont les bateaux étaient plus adaptés aux eaux peu profondes et à la banquise. Au XVIIe siècle, pêche et commerce de fourrures les conduisirent en Sibérie. Au XIXe siècle, les Anglais relancèrent la conquête du Pôle Nord.
Poisson (polystyrène recouvert de sequins).
 
La première expédition américaine date de 1853 et est dirigée par un médecin de la United State Navy, Elisha Kent Kane, chargé de retrouver l'expédition Franklin disparue, vue pour la dernière fois en 1845. Avec son équipage, il découvrit un glacier (Humboldt), la terre d'Ellesmere, le cap Frazier. Kane signa le premier traité de coopération avec les Inuits.
Un autre Américain, Frederick Cook, affirma avoir atteint le Pôle Nord en avril 1908 avec 2 Inuits. Au vu de la polémique soulevée, le doute existant, le Congrès des E. U. ne reconnut que le succès de l'expédition suivante en avril 1909, celle de son compatriote américain, Robert Peary, avec l'aide de 4 Inuits. Il fut reconnu comme étant le premier homme arrivé au Pôle. Cependant, preuves à l'appui, scientifiques et historiens contestèrent aussi ce fait devenu historique.
 
Références :
Le Monde des Pôles, collect. Les Encyclopes, éd. Milan, 2006.
wikipédia

mercredi 30 octobre 2013

Chouette, c'est Halloween !

Après Belteine (1er mars, la fête des druides), puis Lugnasad (1er août, fête des moissons), la Samain était la 3e fête importante célébrée par les Celtes à l'occasion de l'arrivée de la saison froide.
Aquarelle (oct. 13, moineau domestique).
Toute la population devait être présente pour cette période de transition, la récolte du blé, la fin de l'année pour les paysans irlandais et anglais.
La croyance était que l'esprit des morts de l'année précédente revenait à cette occasion avant de partir pour toujours dans l'au-delà. Pour éviter des malédictions à leur encontre, les gens déposaient des boissons et de la nourriture devant leurs maisons afin de les satisfaire.
Fusionnée avec la Toussaint, fête catholique, All-Souls-Eve (la veille de toutes les âmes) s'est transformée en Halloween au VIIe siècle.
 
Chouettes en carton imitation nature.
Avec l'arrivée des colons irlandais, les citrouilles cultivées par les Indiens d'Amérique devinrent des lanternes pour Halloween à la place des éternels gros navets ou betteraves qu'on posait devant les habitations ou avec lesquels on se promenait pour défiler dans la nuit. Cette habitude de transformer des potirons en lanternes vient de la légende de Jack-O'-Lantern.

 
Un fermier irlandais, paresseux et soul, passe un soir un pacte avec le diable sans le savoir. Au moment d'aller en enfer, Jack piège le diable qui ne peut redescendre d'un arbre. En échange de son sauvetage, le diable accepte de ne pas le prendre en enfer. Au moment de sa mort, Jack ne peut aller au paradis en raison de ses péchés non plus. Il est donc condamné à errer dans la nuit avec sa lanterne.
 
Aujourd'hui, Halloween a lieu le 31 octobre en Grande-Bretagne, en Irlande, aux Etats-Unis, au Canada, en France. Costumés pour faire peur, dans une ambiance festive, décorée en orange et noir, enfants et adultes  défilent à la tombée de la nuit en criant "Trick or Treat" (un sort ou un bonbon). Ils frappent aux portes pour récolter friandises ou argent.

Références : Fêtez Halloween / A. Behar, éd. Bornemann, 2000.
                     Fotosearch

lundi 30 septembre 2013

Paroles d'Indiens



"Quand tu te lèves le matin
Remercie pour la lumière du jour,
Pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture
Et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier,
La faute repose en toi-même."
(Tecumseh, Chef Shawnee)


"Nul n'est parfait ici-bas ; le soleil lui-même a ses taches." (proverbe indien)


 
Aquarelles (septembre 2013 et 2012).

Rfces : www.dicocitations.com et http://philosophie-poeme.kazeo.com
 

samedi 31 août 2013

Guerriers !

Aquarelle (2013)


Avant de partir en guerre, les membres guerriers se rassemblaient en cercle et laissaient une place au centre pour le prophète. Ce saint homme ou homme-médecine avait un tipi à part pour se concentrer sur ses visions de l'avenir. Les autres membres de la tribu lui apportaient des offrandes. Il fabriquait des gris-gris et autres objets sacrés pour les protéger. L'un d'entre eux, Tatanka-Ptecila ou Short-Bull, grand chef spirituel des Sioux Dakotas, avait même imaginé une chemise "magique' pour protéger les siens des balles mortelles des Blancs.
Avant de les laisser partir en guerre et d'envoyer les éclaireurs, après avoir récité des prières sacrées en dansant, le prophète répartissait ses fétiches entre les guerriers et leur faisait part de ses révélations pour chacun d'entre eux.
 
Aquarelle (1ers essais)

 
Chant du prophète
Dans ce cercle
O vous guerriers
Voici, je dis
A chacun son futur.
Tout sera
Comme je le révèle maintenant
Dans ce cercle ;
Vous, écoutez !
 
Rfces : Pieds nus sur la Terre sacrée de T. C. McLuhan (éd. Denoel) et Edward S. Curtis de Hans Christian Adam (éd. Taschen)

dimanche 28 juillet 2013

Le mode de vie des Indiens d'Amérique




Coin de potager (aquarelle juillet 13)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Aborigènes aux origines européennes, asiatiques et africaines, ils ont franchi tous les territoires et tous les obstacles jusqu'en Amérique en quête d'une seule chose autour de laquelle toute leur vie tournait : la nourriture. La destruction de cette dernière a d'ailleurs engendré leur perte lorsque les Blancs ont récupéré ou saccagé leurs territoires, cultures et gibiers qui s'y trouvaient au XIXe siècle.
Le mode de vie des Indiens d'Amérique dépendait donc de l'emplacement où ils vivaient. Certains se déplaçaient sans cesse en fonction du gibier qui les nourrissait, d'autres se sont sédentarisés pour cultiver de nombreuses plantes (coton, tabac, pommes de terre, patates douces, tomates, citrouilles, courges, haricots, mais, manioc, tournesols, canne berges ...) ou faire de l'élevage.
De nos jours, les tribus ont été répertoriées en partie selon leur mode de vie ou leur langage. Cet inventaire a fait apparaître beaucoup de lacunes et ne fait pas l'unanimité en raison de la multiplicité et complexité de ces peuples. Ces premiers Américains parlaient plus de 300 langues et autres dialectes, aussi éloignés les uns des autres géographiquement que phonétiquement.

 



Animaux papier mâché ou polystyrène décorés de séquins ou papiers décopatch, mûrier et vernis-colle.
 
Liste des tribus aux E. U. les plus importantes au XIXe siècle
Nord-Est : Iroquois, Hurons, Delawares, Shawnees (agriculteurs) et Algonquins (chasseurs cueilleurs)
Côtes : Micmacs, Abenakis, Beothuks, Penobscots (pêche, chasse)
Sud-Est : Cherokees, Choctaws, Creeks, Natchez (agriculteurs), Timucuas (chasseurs, pêcheurs)
Grands Lacs : Sauks, Fox, Miamis, Ojibwas (pêcheurs et agriculteurs)
Sud-Ouest : Hopis, Navajos, Zunis (agriculteurs), Mohaves, Pimas (chasseurs, cueilleurs)
Grandes Plaines : Sioux, Pawnees, Comanches, Cheyennes, Blackfeet, Nez-Percés (chasse et agriculture)
Nord-Ouest : Kwakiutls, Nootkas, Haidas (pêcheurs)
Grand-Nord : Chipewyans, Crees (chasseurs)
 
Plus de renseignements dans La Terre des Peaux-Rouges de P. Jacquin (éd. Gallimard, Découvertes Histoire, 1987) et le Guide des Tribus Indiennes d'Amérique (éd. du Rocher, 1995)

dimanche 16 juin 2013

With Love

Portrait de J. L.
[...]
And anything is possible when you're Sowing the Seeds of Love
Anything is possible - Sowing the Seeds of Love
[...]
Feel the Pain
Talk about it
If you're a worried man - then shout about it
[...]
Read it in the books in the crannies and the nooks there are books to read
[...]
Sowing the Seeds
And end to need
And the Politics of Greed
With Love

Lyrics from "Sowing the Seeds of Love" (Orzabal / Smith), Tears Roll down (Greatest Hits 82-92), Tears for Fears.

dimanche 26 mai 2013

L'attrait des Indiens pour la turquoise

Papier vitrail, gommettes carton et papier, vernis-colle sur verre,
agrémentés de perles bois, plumes et de séquins sur fils de fer.
La turquoise est la pierre sacrée des Indiens du Sud, réputés aujourd'hui et de tout temps pour la beauté de leurs bijoux. Cette pierre fait partie des phosphates, mélange incroyable de fer, cuivre, aluminium, phosphore, hydrogène et oxygène, calcium, magnésium, silicium et zinc.  Elle est à dominance bleue si le cuivre y est en grande quantité et verte si le fer y est supérieur.
La turquoise est sacrée pour les Indiens contrairement à d'autres pierres qui seront broyées pour peindre par exemple (malachite, azurite, hématite).  Les Navajos voient en elle un morceau tombé du ciel, les Apaches la considèrent comme un porte-bonheur, contenant les esprits du ciel et de la mer. Les Zunis pensent qu'elle protège des mauvais esprits et les Aztèques l'offrent aux dieux.
La pierre bleue aux filaments noirs ou rouges était aussi utilisée à des fins médicinales. Curative, elle soignait les maladies de l'estomac, des intestins, du sang, les piqûres de serpents et de scorpions, la cécité, la folie.
Séquins multicolores sur forme polystyrène.
Portée comme bijou, elle était un symbole de richesse, de grand apparat, d'amitié et de fidèlité. La turquoise était utilisée bien avant l'arrivée des colons. Si les mineurs au début du XXe siècle en Amérique du Nord exploitèrent de grands gisements, cette pierre avait déjà était découverte et extraite par les Indiens Anasazi. Outre les pierres, les tribus fabriquaient aussi des bijoux avec des piquants de porc-épic, des dents et des griffes, des cornes d'animaux, des plumes, des coquillages, des perles de verre importées par les Blancs.
Les Indiens du Sud-Ouest, Pueblos, Hopis, Zunis puis Navajos  travaillèrent davantage les pierres, surtout les turquoises, grâce à l'extension des mines, avec l'évolution des techniques et de l'outillage, l'évolution des transports et au contact des joalliers espagnols, notamment avec de l'argent tiré de pièces de monnaie (tradition de la région des canyons). Si l'or était courant au Mexique à l'époque des Conquistadors, il fut exploité très tard en Amérique (Georgie, Californie, Colorado, Nevada, Arizona).
Références :
 Guide des tribus indiennes d'Amérique de A. Marquis, éd. du Rocher, 1995.

dimanche 21 avril 2013

Verroterie de pacotille pour les Indiens


Sur verre de récupération, papier vitrail et vernis-colle, gel pailleté, corde, fil de fer, perles et autres décorations.
Au XVIIIe siècle, les gouvernements européens mettent en place une politique "de présents" à l'égard des colonies et des Indiens en Amérique. Ils cherchent à économiser sur le fonctionnement des colonies, tentant d'en limiter les coûts en obtenant des rabais sur la nourriture, la fourrure et les terres.
Les cadeaux se multiplient aux tribus pour garantir des alliances, envers les chefs comme les guerriers, lors de simples visites, avant les interventions militaires et pendant les échanges commerciaux.
Les Indiens se sont laissées séduire progressivement par le mode de vie occidental. Les Indiennes sont alors attirées par les objets et vêtements aux couleurs vives et brillantes. Pour échanger vivres, chevaux et canoes, les explorateurs, les trappeurs, apportèrent aussi en grande quantité des perles de verre de couleur bleue, des boutons de cuivre, des aiguilles à coudre, des hameçons, des bijoux de pacotille, des miroirs, des grelots, du tissu, des torons de tabac, des médailles ...
Séquins multicolores sur forme polystyrène.
 
Ces échanges n'étaient bien entendu pas équilibrés et se faisaient souvent au détriment des tribus naives et incrédules. Une expression est d'ailleur restée dans le langage français. "Faire échange de l'Indien" fait référence à cette époque de manipulation des Indigènes à des fins matérialistes, la dépossession de leurs terres et l'extermination de leurs croyances.
Un des exemples les plus connus est l'acquisition de l'île de Manhattan par Pierre Minuit en 1626, le gouverneur de la Nouvelle-Belgique aux Indiens Manhattes, un échange de verroterie, bibelots et autres babioles pour 60 florins (24 dollars US du XIXe siècle).
Références :
Sur les routes de l'Ouest de F. Perriot, éd. Le Pré aux Clercs, 2004.
La Terre des Peaux-Rouges de P. Jacquin, éd. Gallimard, 2003
wikipédia

lundi 18 mars 2013

Rose et l'Amérique




Objets bois décoration décopatch, papier toile araignée, peinture acrylique, vernis-colle.


Ste Rose de Lima
A la fin du XVIème siècle à Lima au Pérou naquit dans une famille pauvre une petite péruvienne, Isabelle d'Oliva, au teint clair, fille d'un colon espagnol et d'une métisse indienne. Morte en 1617 à 31 ans, incomprise, Rose-Marie vivait dans une austérité totale chez les Dominicaines, se dévouant aux plus démunis parmi les Indiens, les enfants abandonnés, les vieillards, les infirmes et les malades. Canonisée en 1671, elle devint la patronne du Nouveau Monde, l'Amérique latine. Chaque année a lieu le 30 août une cérémonie religieuse en son honneur avec les autorités politiques, diplomatiques et militaires du pays. La procession a lieu jusqu'à la Cathédrale de Lima.
 
Le prénom Rose (fête le 23 août)
Il a connu une belle ascension dès le XVème siècle. En France, il s'est répandu au XIXème siècle mais s'est plutôt transformé en Roseline, Rose-Marie ou Rosine. Aux Etats-Unis, le prénom Rosa reste fortement lié à Rosa Parks (1913-2005), symbole de la lutte contre la ségrégation raciale. Elle était une simple couturière noire quand en décembre 1955 elle refusa de céder sa place à un passager blanc dans un bus en Alabama, à Montgoméry. Une autre Rose célèbre aux E. U. est Rose Elisabeth Kennedy née Fitzgerald (1890-1995). Issue d'une famille bourgeoise bostonienne, elle était la mère de John F. Kennedy, le président  et de son frère Bobby, tous deux assassinés.


Une rose appelée Christophe Colomb
En 1992, une rose a été dédiée à celui qui a découvert l'Amérique pour le 500e anniversaire de son débarquement en terre inconnue dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492. Ce rosier jaune-orange-rouge aux reflets cuivrés de haute taille et aux grandes fleurs hybrides de thé avait remporté une médaille d'or à Gênes en 1992. La floraison est abondante et il est très résistant aux maladies.
 
Sources :  http://rosepassion.e-monsite.com
                http://nature.jardin.free.fr
                http://tous-les-prénoms.com
                wikipédia
 
 

lundi 18 février 2013

Trois-Fontaines à l'honneur

2 évènements concernent le village de Trois-Fontaines (Marne) actuellement.

Un arbre, des hommes

Village de Trois-Fontaines (photo M. Leriche)
Trois-Fontaines a l'honneur de voir un de ses arbres centenaires retenu pour le concours de l'arbre de l'année 2013 lancé par le magazine Terre Sauvage et l'ONF (Office National des forêts). 23 arbres font partie de la sélection pour cette deuxième édition.
 
L'Abbaye de Trois-Fontaines (photo M. Leriche)
 
Le magnolia de Soulanges est situé face aux arcades du cloître de l'Abbaye de Trois-Fontaines. Il a été planté par le Comte de Fontenoy, propriétaire du bien à l'époque. Il doit sa ligne harmonieuse basse tige à une anecdote. Un des chiens du comte avait dévoré sa cîme.
 
A voir fleuri entre avril et mai.
 
Un bel hommage au passé, au patrimoine et à tous les bénévoles qui ont oeuvré et qui oeuvrent toujours pour la beauté du site.
 
Votez pour l'élection du magnolia de Trois-Fontaines (jusqu'à juin 2013) à partir de ce lien : www.arbredelannee.com


Un court-métrage, un décor made in TF

Cette production signée par le réalisateur belge Tom Van Avermaet a été soutenue financièrement entre autres en 2010 par la Région Champagne-Ardenne (dont l'ORCCA). Ce court-métrage  a été tourné dans la Marne fin novembre 2010. On y voit les ruines de L'Abbaye de Trois-Fontaines et la forêt environnante.
 
Ruines de l'abbaye (photo de M. Leriche)
 
Intitulé "Mort d'une ombre", il est nominé aux Oscars 2013 à Los Angeles ! Il s'agit d'une reconstitution de la guerre 14-18. Pendant la guerre, un soldat entre la vie et la mort se voit proposer un drôle de marché pour obtenir une seconde chance de vivre. Il doit collecter des ombres. L'acteur principal est le très remarqué (De rouille et d'os et Bullhead) Matthias Schoenaerts.
A suivre !
 
Ruines de l'abbaye (photo de M. Leriche)
 

dimanche 27 janvier 2013

La Vénération du loup chez les Amérindiens

 
Tableau en relief  format moyen (acrylique, vernis-colle et éléments bois et papiers).
 
Certains Amérindiens considéraient le loup comme un dieu, un des créateurs du monde, au même niveau que le coyote.
A la mort d'un homme, l'esprit de ce dernier devait rejoindre la terre du coyote. Le rôle du loup était d'accueillir le défunt afin de purifier son âme dans une rivière. L'esprit serein pouvait alors pénétrer dans la Terre sacrée.
Lors de la venue des colons et de l'occupation progressive des terres par l'homme, le loup a dû se retirer dans les montagnes, lieux mystérieux et hors de portée. Par sa position supérieure, le loup acquit encore plus d'aura mystique auprès des Indiens.
L'animal fut appelé aussi "l'Eclaireur" par les tribus des Grandes Plaines. Le loup fascinait par sa capacité d'adaptation aux grands espaces et face à l'adversité. Il était considéré comme un grand guerrier par les Indiens des Grandes Plaines. D'ailleurs, les Pawnees signaient leur nom du même signe que celui qui désignait le loup.
Le loup était aussi respecté par sa loyauté envers sa meute, notamment lors de la chasse. Les guerriers Lakotas se peignaient la bouche en rouge pour ressembler au loup lors de la mise à mort de sa proie.

Source : Le Loup, sauvage et fascinant de S. Ellis, éd. M. Lafon, 2006.