Loup

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mercredi 4 mai 2016

Le Cercle du futur



Sculpture en rouleaux de carton et boîte à fromages, décorée de mandalas, carton ondulé, stickers, fleurs en tissu, pompons, perles ...


Le chant ci-dessous était chanté par Tatanka-Ptecila dit Short Bull, homme-médecine, grand chef spirituel qui mettra en avant chez les siens l'importance de la danse et l'enseignement.


Chant du Prophète
Dans ce cercle
O vous, guerriers
Voici, je dis
A chacun son futur.
Tout sera
Comme je le révèle maintenant
Dans ce cercle ;
Vous, écoutez !


Rfce : Pieds nus sur la Terre sacrée / T. C. McLuhan et E. S. Curtis

lundi 21 mars 2016

Pâques 16

Joyeuses Pâques !
Arbre-totem en carton et hiboux en plastique de récup (avec chenilles, fils de fer, boutons, peinture, vernis-colle, stickers, rubans papier ...).
Le poteau totem en bois et haut d'une dizaine de mètres était très présent chez les tribus indiennes du Nord-Ouest. Chez les Objibways, totem signifie "son clan" ou "blason de la famille". Il représente l'arbre généalogique d'une famille. On y trouve gravés beaucoup d'animaux mythiques comme le loup, le castor, le renard, le coyote, la tortue, le hibou, le corbeau, l'aigle ... mais aussi des insectes comme l'abeille ou le papillon.


Petites chouettes-paniers réalisées avec des bouteilles en plastique.
Le hibou, gardien de la nuit et de la lune, est lié aux facultés psychiques et à la magie. Il peut prédire l'avenir, décèle la malveillance, aide à atteindre la sagesse.

lundi 15 février 2016

Cry Wolf

Aquarelle sur le loup (fév. 16)
 
 
Les Indiens avaient un mode de vie calqué sur celle du loup. En symbiose avec la nature, ils vivaient en tribus, clans soudés, principalement de la pêche, et de la chasse. Le loup est vénéré pour sa force, son courage, aussi bien à travers ses techniques de chasse que l'éducation de ses petits.
Pour les Indiens du nord-ouest du Canada, le rituel du loup permettait aux enfants de devenir des hommes. La danse du loup ou "klukwana" avec des masques à l'effigie de l'animal se pratiquait au début de la saison hivernale, quand à la tombée de la nuit, les hommes entraient en contact avec les esprits. Les novices écoutaient les anciens leur transmettre les légendes sacrées où le loup était un animal puissant, voire surhumain.
Ironie du sort, victimes de la colonisation, unis dans la douleur et le sacrifice, le loup comme l'Indien ont été chassés de leurs terres au nom d'une incompatibilité avec notre mode de vie et nos croyances.
Voir http://www.reportage.loup.org
Le Monde des loups, P. Huet, éd. Hesse, 2001.

dimanche 18 octobre 2015

Le Cercle de la vie

 
Capteur de rêves (carton, laine, perles, feutrine, rubans tissu et papier, plumes, chenille, divers décorations ...)
 
L' Homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de cette toile. Quoi qu'il fasse à la toile, il le fait à lui-même.
Chef Seattle
 
La Paix ne pourra naître dans ce monde que lorsque toujours plus d'hommes prendront conscience de l'unité de la vie existante entre la nature, les animaux, les plantes, les minéraux et les hommes ; et vivrons en conséquence.
Elan noir, Indien Sioux
 
La Vie est un cycle sans fin. Chacun de nous est responsable de ses propres actions. Elles nous reviendront.
Betty Laverdure. Ojibway
 

lundi 17 août 2015

La Terre de nos ancêtres



Aquarelle juillet 15
Quand le sang de tes veines
retournera à la mer,
 
et que la terre de tes os
retournera dans le sol,
 
alors peut-être
te rappelleras-tu
que cette terre
ne t'appartient pas,
 
mais que c'est toi
qui appartient
à cette terre.

Sitting Bull
(rfce : www.voxnr.com)

mardi 14 juillet 2015

Les Rêves indiens

Matériaux : polystyrène, papier crépon, vernis-colle, laine, fil lin, rubans papier, perles, plumes, divers éléments bois, mousse ...
 
Le capteur de rêves ou attrape-rêves, amulette souvent de forme ronde (existe en forme de goutte), est un objet décoratif aujourd'hui mais sa fonction première au sein de nombreuses tribus, dont les Sioux et les Creeks, était d'éloigner les mauvais esprits et les maladies au-dessus des berceaux des bébés.
Destiné plus tard aux adultes, porte-bonheur, son rôle était de détruire les mauvais rêves au lever du jour en les retenant au sein de sa toile d'araignée, et de laisser passer les bons rêves dans son centre évidé et de les conserver dans les plumes autour, symboles d'amour, de bonté, de douceur.
D'après les croyances indiennes, le Grand Esprit nous suggère des rêves pour mieux comprendre ce que nous vivons. Le capteur est une passerelle entre ce Grand esprit et l'Homme.
Il est aussi le reflet de ce que nous désirons, les besoins du corps et de l'âme. Rêver permet de nous libérer de nos tensions. Le capteur permet de contrôler les rêves, ses pensées, ses émotions, sa vie. 
Fait de divers matériaux (autrefois avec de l'ortie, des tendons et de la peau d'animaux), il doit être placé près ou en face d'une fenêtre afin de saisir les premiers rayons du jour, du soleil.
 

samedi 4 avril 2015

L'Esprit du printemps

Avec divers matériaux de récupération.

"L'Ami arrive comme le vent du printemps, avec des parfums de fleurs, il se tient sur le seuil de l'âme, toujours joyeux et bienveillant."
Œuvre : la sagesse amérindienne, 1837.
 
 
"Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour."
Sitting Bull, Sioux Lakota

"Le Temps est venu pour nous tous de planter les graines des bonnes relations, pour que la compréhension fleurisse, que la paix fleurisse, et que fleurisse tout ce qui est nécessaire au bien-être de ceux qui souffrent."
Dhyani Ywahoo, Indien Cherokee
 
 

lundi 12 janvier 2015

Les Eléments du ciel

 
 
Le "Toit du monde", réalisé avec des bouteilles en plastique, avec l'utilisation de peinture acrylique et de vernis-colle, toile cirée.
 
 
Pour plusieurs tribus amérindiennes du Canada, la Terre était plate et les éléments célestes comme la lune, le soleil et les étoiles des êtres vivants tournant autour. Les planètes du système solaire étaient considérées comme des étoiles. Le soleil, la lune et les étoiles étaient quant à eux des lumières véhiculant des esprits placés en mouvement sur la voute céleste de nature solide.
L'étoile polaire indiquait par sa position le Pole Nord pour les voyageurs. Les points cardinaux définissaient l'orientation des maisons iroquoises. L'entrée devait bénéficier du lever du soleil et la sortie de son coucher.La position des constellations, par exemple, celles des Pléiades et de la Grande Ourse, était utilisée pour déterminer les saisons.
Au Canada, le calendrier lunaire contenait 10 mois de 30 jours chacun. Pour les Amérindiens de l'Est du Québec, l'année débutait en automne.
Se référer à : http://astro-canada.ca

lundi 11 août 2014

Un papillon américain : le monarque

Décoration de sujets en bois à la peinture acrylique et au vernis pr l'ext (recto).


Verso des sujets.

















Ce papillon orangé de belle taille (jusqu'à 12 cm) venu par milliers du Canada va prendre ses quartiers entre octobre et mars dans une réserve biosphère dans l'état du Michoacán, site naturel mexicain (inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 2008), à 200 kms de Mexico.
Sierras et collines à 3600 m d'altitude recouvertes de cendres volcaniques accueillent les papillons monarques après un voyage de 4000 kms à travers l'Amérique du Nord. Ils vont y hiberner par des températures proches de 0°. Au printemps, ils pourront ainsi se reproduire et revenir dans le Nord pour y mourir.
Grâce à leur travail polinisateur remarquable, ils participent à l'équilibre de l'écosystème présent dans la forêt de Michoacán, réputée pour sa richesse en fruits, fleurs et plantes. Résistants, ils vivent jusqu'à 9 mois (24 jours pour un autre papillon). Ils se nourrissent d'asclépiades, plantes toxiques pour les autres insectes et oiseaux.
Leur population est dramatiquement en baisse depuis 2012-2013, victime de la destruction de leur habitat, l'abattement des arbres, l'utilisation d'herbicides, et le réchauffement climatique.
A voir :
http://www.mexique.fr.com
http://www.decouvertedumexique.com
www.20minutes.fr

lundi 28 avril 2014

Les dieux perroquets 1

Formes en polystyrène recouvertes de sequins colorés
Les perroquets ont séduit très tôt les hommes par leurs plumages éclatants, leur dynamisme, leur gaieté, leur intelligence hors norme, et leur don d'imitation. Les Incas les vénéraient, les associant à l'énergie solaire, le feu céleste, proches du ciel dans leurs nids au sommet des arbres les plus hauts ou sur des rochers abrupts. Ils se coiffaient et se paraient rituellement de leurs plumes rouges et n'hésitaient pas à s'enfoncer dans la jungle pour les récupérer. La légende veut que Christophe Colomb ait dévié sa route et accosté sur le Nouveau Monde en raison d'une envolée de perroquets ayant capté son attention.


Animaux de compagnie victimes de trafic aujourd'hui, animaux en voie de disparition pour certains, les perroquets (de l'ordre des psittaciformes) les plus répandus proviennent d'Afrique et d'Amérique du Sud.
Les perroquets d'Amérique ou  du Nouveau-Monde représentent une centaine d'espèces (quelques 17 aras, 26 amazones et 70 perruches). L'amazone (à front bleu par exemple) fait la moitié d'1 kg pour une quarantaine de cm avec une durée de vie d'une cinquantaine d'années. L'ara (chloroptère entre autres), au contraire, pèse et mesure deux fois plus avec une longévité identique. En cage,  grâce à leurs becs capables d'exercer une pression de 15 kg par cm2, ils se nourrissent au 2/3 de céréales diverses et à 1/3 de graines oléagineuses mais aussi, de noix et amandes, fruits et baies.
 
Sources :
www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/perroquet
Oiseaux de P. Poulet, éd. Mission Découverte, collection Carnet de Terre, 2013
Rio et Rio 2, films d'animation américano-brésilien de C. Saldanha, 2011

dimanche 28 juillet 2013

Le mode de vie des Indiens d'Amérique




Coin de potager (aquarelle juillet 13)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Aborigènes aux origines européennes, asiatiques et africaines, ils ont franchi tous les territoires et tous les obstacles jusqu'en Amérique en quête d'une seule chose autour de laquelle toute leur vie tournait : la nourriture. La destruction de cette dernière a d'ailleurs engendré leur perte lorsque les Blancs ont récupéré ou saccagé leurs territoires, cultures et gibiers qui s'y trouvaient au XIXe siècle.
Le mode de vie des Indiens d'Amérique dépendait donc de l'emplacement où ils vivaient. Certains se déplaçaient sans cesse en fonction du gibier qui les nourrissait, d'autres se sont sédentarisés pour cultiver de nombreuses plantes (coton, tabac, pommes de terre, patates douces, tomates, citrouilles, courges, haricots, mais, manioc, tournesols, canne berges ...) ou faire de l'élevage.
De nos jours, les tribus ont été répertoriées en partie selon leur mode de vie ou leur langage. Cet inventaire a fait apparaître beaucoup de lacunes et ne fait pas l'unanimité en raison de la multiplicité et complexité de ces peuples. Ces premiers Américains parlaient plus de 300 langues et autres dialectes, aussi éloignés les uns des autres géographiquement que phonétiquement.

 



Animaux papier mâché ou polystyrène décorés de séquins ou papiers décopatch, mûrier et vernis-colle.
 
Liste des tribus aux E. U. les plus importantes au XIXe siècle
Nord-Est : Iroquois, Hurons, Delawares, Shawnees (agriculteurs) et Algonquins (chasseurs cueilleurs)
Côtes : Micmacs, Abenakis, Beothuks, Penobscots (pêche, chasse)
Sud-Est : Cherokees, Choctaws, Creeks, Natchez (agriculteurs), Timucuas (chasseurs, pêcheurs)
Grands Lacs : Sauks, Fox, Miamis, Ojibwas (pêcheurs et agriculteurs)
Sud-Ouest : Hopis, Navajos, Zunis (agriculteurs), Mohaves, Pimas (chasseurs, cueilleurs)
Grandes Plaines : Sioux, Pawnees, Comanches, Cheyennes, Blackfeet, Nez-Percés (chasse et agriculture)
Nord-Ouest : Kwakiutls, Nootkas, Haidas (pêcheurs)
Grand-Nord : Chipewyans, Crees (chasseurs)
 
Plus de renseignements dans La Terre des Peaux-Rouges de P. Jacquin (éd. Gallimard, Découvertes Histoire, 1987) et le Guide des Tribus Indiennes d'Amérique (éd. du Rocher, 1995)

dimanche 26 mai 2013

L'attrait des Indiens pour la turquoise

Papier vitrail, gommettes carton et papier, vernis-colle sur verre,
agrémentés de perles bois, plumes et de séquins sur fils de fer.
La turquoise est la pierre sacrée des Indiens du Sud, réputés aujourd'hui et de tout temps pour la beauté de leurs bijoux. Cette pierre fait partie des phosphates, mélange incroyable de fer, cuivre, aluminium, phosphore, hydrogène et oxygène, calcium, magnésium, silicium et zinc.  Elle est à dominance bleue si le cuivre y est en grande quantité et verte si le fer y est supérieur.
La turquoise est sacrée pour les Indiens contrairement à d'autres pierres qui seront broyées pour peindre par exemple (malachite, azurite, hématite).  Les Navajos voient en elle un morceau tombé du ciel, les Apaches la considèrent comme un porte-bonheur, contenant les esprits du ciel et de la mer. Les Zunis pensent qu'elle protège des mauvais esprits et les Aztèques l'offrent aux dieux.
La pierre bleue aux filaments noirs ou rouges était aussi utilisée à des fins médicinales. Curative, elle soignait les maladies de l'estomac, des intestins, du sang, les piqûres de serpents et de scorpions, la cécité, la folie.
Séquins multicolores sur forme polystyrène.
Portée comme bijou, elle était un symbole de richesse, de grand apparat, d'amitié et de fidèlité. La turquoise était utilisée bien avant l'arrivée des colons. Si les mineurs au début du XXe siècle en Amérique du Nord exploitèrent de grands gisements, cette pierre avait déjà était découverte et extraite par les Indiens Anasazi. Outre les pierres, les tribus fabriquaient aussi des bijoux avec des piquants de porc-épic, des dents et des griffes, des cornes d'animaux, des plumes, des coquillages, des perles de verre importées par les Blancs.
Les Indiens du Sud-Ouest, Pueblos, Hopis, Zunis puis Navajos  travaillèrent davantage les pierres, surtout les turquoises, grâce à l'extension des mines, avec l'évolution des techniques et de l'outillage, l'évolution des transports et au contact des joalliers espagnols, notamment avec de l'argent tiré de pièces de monnaie (tradition de la région des canyons). Si l'or était courant au Mexique à l'époque des Conquistadors, il fut exploité très tard en Amérique (Georgie, Californie, Colorado, Nevada, Arizona).
Références :
 Guide des tribus indiennes d'Amérique de A. Marquis, éd. du Rocher, 1995.

lundi 18 mars 2013

Rose et l'Amérique




Objets bois décoration décopatch, papier toile araignée, peinture acrylique, vernis-colle.


Ste Rose de Lima
A la fin du XVIème siècle à Lima au Pérou naquit dans une famille pauvre une petite péruvienne, Isabelle d'Oliva, au teint clair, fille d'un colon espagnol et d'une métisse indienne. Morte en 1617 à 31 ans, incomprise, Rose-Marie vivait dans une austérité totale chez les Dominicaines, se dévouant aux plus démunis parmi les Indiens, les enfants abandonnés, les vieillards, les infirmes et les malades. Canonisée en 1671, elle devint la patronne du Nouveau Monde, l'Amérique latine. Chaque année a lieu le 30 août une cérémonie religieuse en son honneur avec les autorités politiques, diplomatiques et militaires du pays. La procession a lieu jusqu'à la Cathédrale de Lima.
 
Le prénom Rose (fête le 23 août)
Il a connu une belle ascension dès le XVème siècle. En France, il s'est répandu au XIXème siècle mais s'est plutôt transformé en Roseline, Rose-Marie ou Rosine. Aux Etats-Unis, le prénom Rosa reste fortement lié à Rosa Parks (1913-2005), symbole de la lutte contre la ségrégation raciale. Elle était une simple couturière noire quand en décembre 1955 elle refusa de céder sa place à un passager blanc dans un bus en Alabama, à Montgoméry. Une autre Rose célèbre aux E. U. est Rose Elisabeth Kennedy née Fitzgerald (1890-1995). Issue d'une famille bourgeoise bostonienne, elle était la mère de John F. Kennedy, le président  et de son frère Bobby, tous deux assassinés.


Une rose appelée Christophe Colomb
En 1992, une rose a été dédiée à celui qui a découvert l'Amérique pour le 500e anniversaire de son débarquement en terre inconnue dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492. Ce rosier jaune-orange-rouge aux reflets cuivrés de haute taille et aux grandes fleurs hybrides de thé avait remporté une médaille d'or à Gênes en 1992. La floraison est abondante et il est très résistant aux maladies.
 
Sources :  http://rosepassion.e-monsite.com
                http://nature.jardin.free.fr
                http://tous-les-prénoms.com
                wikipédia
 
 

dimanche 27 janvier 2013

La Vénération du loup chez les Amérindiens

 
Tableau en relief  format moyen (acrylique, vernis-colle et éléments bois et papiers).
 
Certains Amérindiens considéraient le loup comme un dieu, un des créateurs du monde, au même niveau que le coyote.
A la mort d'un homme, l'esprit de ce dernier devait rejoindre la terre du coyote. Le rôle du loup était d'accueillir le défunt afin de purifier son âme dans une rivière. L'esprit serein pouvait alors pénétrer dans la Terre sacrée.
Lors de la venue des colons et de l'occupation progressive des terres par l'homme, le loup a dû se retirer dans les montagnes, lieux mystérieux et hors de portée. Par sa position supérieure, le loup acquit encore plus d'aura mystique auprès des Indiens.
L'animal fut appelé aussi "l'Eclaireur" par les tribus des Grandes Plaines. Le loup fascinait par sa capacité d'adaptation aux grands espaces et face à l'adversité. Il était considéré comme un grand guerrier par les Indiens des Grandes Plaines. D'ailleurs, les Pawnees signaient leur nom du même signe que celui qui désignait le loup.
Le loup était aussi respecté par sa loyauté envers sa meute, notamment lors de la chasse. Les guerriers Lakotas se peignaient la bouche en rouge pour ressembler au loup lors de la mise à mort de sa proie.

Source : Le Loup, sauvage et fascinant de S. Ellis, éd. M. Lafon, 2006.

lundi 3 septembre 2012

Indiens et commerce de la fourrure

Tableau sur toile (peinture acrylique, papiers toile araignée, ordinaire, éléments feutrine, bois, autocollants, cliparts,
 vernis-colle).
Du XVIe au XVIIIe siècle, sur les rives du St Laurent entre autres, les Indiens vendaient énormément de peaux de castors aux Français car avec celles-ci ils fabriquaient des chapeaux en feutre à la mode.
Dans chaque colonie, il existait des trappeurs, des bush lopers, parmi les Hollandais, Anglais et Français. Les coureurs de bois partaient sur le Mississipi vers l'Ouest, les Grands Lacs, pour échanger de la verroterie, des fusils, chaudières et du rhum avec les Indiens et récupérer ces fourrures très prisées. Parfois, les hommes blancs finissaient par s'indianiser auprès des familles, suivant leurs coutumes, s'établissant avec des Indiennes au sein des tipis.
Les trappeurs des Montagnes Rocheuses, surtout des Canadiens français et des Métis, remontaient le Missouri pour poser des pièges le long et dans les cours d'eau à la recherche de castors, renards, lynx, ours, voire bisons. Le métier était dur car ils étaient vite exposés aux intempéries, à l'hostilité des lieux, des prédateurs, à la faim, la solitude et à l'attaque des Indiens, défendant leurs territoires. Ils redescendaient au printemps avec leurs cargaisons de fourrure pour un jour peut-être mieux vivre à St Louis.
Ce commerce de la fourrure a pourtant perverti le monde paisible et si naturel des Indiens en introduisant le matérialisme (échanges basés sur des objets, de l'argent, des armes, de l'alcool), les maladies, la famine, dressant les Blancs contre les Indiens et vice-et-versa, mais aussi tribus contre tribus jusqu'à l'extermination, l'extinction de certaines d'entre elles, dès les premières années de l'arrivée des colons.
 
Voir l'histoire des guerres Iroquoises, La Terre des Peaux-Rouges de P. Jacquin aux éd. Gallimard, collection "Découvertes Histoire", 2003.
Sur les routes de l'Ouest de F. Perriot, éd. Le Pré aux Clercs, 2004.
 
Le castor
Rongeur, le castor est un mammifère de 30 kgs pour 60-80 cm de long, avec une queue de 30 à 40 cm. Connu pour son habilité à tailler les troncs d'arbres en peu de temps et à faire des barrages parfois énormes sur les cours d'eau, cet animal surprend aussi par ses dents de couleur orange et par sa capacité à rester en apnée près de 15 mn sans remonter.
Il est aussi le premier mammifère à avoir été mis sous protection des pouvoirs publics dès 1909 en France. Il a dû être réintroduit sur nos grands fleuves dont celui de la Marne. Ses barrages permettent la régularisation du débit des rivières, évitant les crues et la sécheresse.
 
Pour en savoir plus :
Le Castor de V. Tracqui, aux éd. Milan, collection "Patte à patte", 2007.
 
 

lundi 4 juin 2012

Le Nénuphar géant : une curiosité indienne

"La liberté est une plante qui croit vite, une fois qu' elle a pris racine."
George Washington (extrait d' un discours)

Tableau sur toile
 (papiers décopatch, crépon, mûrier, serviette en papier, peinture acrylique, raphia, éléments bois, vernis-colle).

Les nénuphars sont pour la plupart endémiques, poussant à l' état sauvage. Leur provenance est variée : Afrique, Australie, Nouvelle-Guinée, Papouasie, France (Nénuphar blanc), Mexique et Sud-Est des Etats-Unis (Nymphaea Mexicana)...
La plus grande nymphéacée du monde se trouve en Amérique du Sud (Victoria - Victoria Cruziana). Ce nénuphar géant, souvent appelé "lis d'eau d' Amazonie",  a des fleurs, blanches, roses puis rouges, atteignant jusqu'à une quarantaine de cm. Les feuilles, que l'on compare à des moules à tarte, peuvent avoir 3 m de circonférence. Très rare et impressionnante, la plante se trouve en Amazonie. Les Indiens, encore à l' heure actuelle, l'utilisent comme embarcation pour naviguer sur les nombreux lacs. Ces plantes imposantes par leur taille peuvent supporter 50 kgs.
Cette plante a été découverte dans les années 1840 par Thaddaus Haenke, botaniste, pour être ramenée en Angleterre par Joseph Paxton, architecte jardinier de formation, en 1846. Elle fut dédiée à la Reine Victoria, plantée à Kews Gardens puis au Jardin du Duc de Devonshire.

Références :
www.evene.fr
www.geo.fr
http://mondesetmerveilles.free.fr
wikipedia

samedi 7 avril 2012

Joyeuses Pâques - Happy Easter


Tableau sur toile
Peinture acrylique, carton ondulé, papier mâché, papiers décopatch, mûrier, bananier, cliparts, vernis-colle.


"Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie. C'est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence. C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu'à nous d'habiter cette terre."

Tatanka Yotanka, dit Sitting Bull, Grand Chef Sioux
Voir www.syti.net  "Le Message prémonitoire des Indiens d' Amérique"

dimanche 18 mars 2012

La Vénération de la Terre


Tableau (peinture acrylique, collage papiers décopatch, kraft, mûrier, carton ondulé, éléments bois,
images poésie, autocollants, vernis-colle)

Chant de rêve

Tandis que mes yeux
fouillent
la prairie
je sens l'été
dans le printemps.

Anonyme (Indien Chippewa)

Les Indiens avaient le devoir de prier, de remercier le Tout-puissant tous les jours et pas seulement le dimanche, jour saint dans certaines religions et à chaque fois qu'ils foulaient un nouveau lieu. Ils passaient des heures à observer, étudier, écouter dans le silence absolu. Ils étaient convaincus que Dieu s'était arrêté à chaque endroit, à chaque élément (le ciel, les arbres, les animaux, les insectes ...). En revenant régulièrement sur ses pas, ils savaient que leurs prières seraient exaucées. Dieu avait décidé et mis chaque chose à la bonne place. La Nature était alors un immense tableau en perpétuel mouvement, un mouvement circulaire comme le prouve le cycle des saisons qui se répète dans le temps et que les Indiens reproduisaient dans leur vie quotidienne, avec par exemple, l'usage des tipis de forme ronde.

Ils ne trouvaient pas la Nature sauvage, elle était douce. Ils s'adaptaient à son cycle et ses humeurs. La brutalité et la cruauté venaient des orgueilleux hommes blancs. Ils ne comprenaient pas comment l'Homme blanc pouvait monnayer des terres qui ne lui appartenaient pas, et dont la vie qui y régnait n'avait aucun prix. Il n'y avait pas de possibilité d'avoir pour chacun une propriété privée, la richesse n'était pas de posséder. Le bonheur suprême était de vivre ensemble, de partager, en parfaite harmonie avec soi, les autres, l'environnement et le Tout-puissant, sur une Terre infinie et libre.

Voir dans Pieds nus sur la Terre sacrée de T. C. McLuhan, éd. Denoel, 2004.

jeudi 22 décembre 2011

A New Year

Joyeuses fêtes de fin d'année.
Merry Christmas & Happy New Year

"Il y aurait beaucoup de tendresse à apprendre des loups et beaucoup de férocité des tourterelles."
D'après Yvan Audouard dans Les Pensées.


WAKAN TANKA ou le Grand Mystère

"O Grand Esprit, dont j'entends la voix dans les vents et dont le souffle donne vie à toutes choses, écoute-moi.
Je viens vers toi comme l'un de tes nombreux enfants ; je suis faible ... je suis petit ... j'ai besoin de ta sagesse et de ta force.
Laisse-moi marcher dans la beauté et fais que mes yeux aperçoivent toujours les rouges et pourpres couchers de soleil.
Fais que mes mains respectent les choses que tu as créées, et rends mes oreilles fines pour qu'elles puissent entendre ta voix."
Prière ojibwa

Le Dico des Indiens / M. Piquemal, éd. De La Martinière Jeunesse.

vendredi 11 novembre 2011

Les Indiens et les animaux dans l'expression artistique et rituelle

Maisons et objets
Dans certains endroits comme la côte du nord-ouest de l'Amérique du nord (entre l'état Washington et l' Alaska Est), un ensemble d'îlots, de fjords profonds, de bras de mer étroits et de criques, des maisons imposantes se dressent, pourtant à l'abri des regards. Avec des dimensions de plus de 60 m de long et 15 m de large, elles arborent fièrement des symboles totémiques de baleine, d'ours, de loup, et d'aigle dans les tons rouges, noirs et blancs des Kwakiutls.



L'amour des Indiens pour les animaux se retrouvent aussi sur certains objets rituels tels les pipes. La majorité des tribus fabriquaient deux types de tabac dont un utilisé pendant les cérémonies. En os, grès, ardoise, bois, calcaire, argile ..., elles étaient sculptées à l' effigie d'animaux et ornées avec des poils, plumes, perles ...


L'art et les danses
Certaines danses sacrées célèbraient les animaux. Les Utes avaient une danse dédiée à l'ours dans le Colorado et dans l'Utah. Le bison, le cerf, l'élan, le cheval, la tortue, le chien, l'aigle et d'autres oiseaux avaient chacun "leur danse". Soit les Indiens priaient pour que leur chasse aboutisse, soit ils vantaient simplement une qualité chez l'animal en question, la fidélité par exemple pour le cheval.

Le loup avait une place importante dans l'art et les rituels, notamment ceux des Nootkas. Ces derniers portaient des masques de loups lors des cérémonies d' initiation (nutlam) où les loups ancestraux transmettaient les secrets des esprits aux initiés. D'autres danses masquées (avec des masques d'ours) se retrouvaient chez les Ingaliks et les Esquimaux Youpiks en Arctique et Subarctique. 

Références :
Le Grand livre des Indiens d'Amérique, éd. Atlas, 1996
Guide des tribus indiennes d'Amérique de A. Marquis, éd. du Rocher, 1995